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©Thomas Pesquet|Grand Angle Productions
InterviewThomas PesquetDieppois de coeur

Interview de Thomas Pesquet

Rencontre avec l'astronaute

Tout comme il aime partager des photos de la Normandie prises de la Station spatiale internationale, à bientôt 45 ans, Thomas Pesquet n’est pas avare en bons souvenirs concernant sa jeunesse en Seine-Maritime. Et le spationaute n’a rien perdu de son intérêt pour la région. Il nous raconte quelques anecdotes et le plaisir qu’il a de revenir sur nos côtes pour se ressourcer…

Pouvez-vous nous parler de vos attaches dans cette région ?

Elles sont très fortes… J’ai passé les 20 premières années de ma vie en Seine-Maritime. Je suis allé au Lycée à Dieppe, j’ai Fait du basket à la Maison des Sports, j’allais faire du beach volley avec les copains sur la plage de Dieppe… Une grande partie de ma famille habite la région et je reviens avec plaisir deux fois par an leur rendre visite. L’été dernier, j’ai d’ailleurs proposé à mes amis de
me rejoindre pour une sortie vélo en forêt d’Eawy, une belle occasion de leur faire découvrir le territoire.

Qu’est-ce qui vous attire encore aujourd’hui sur la région dieppoise ?

Ma famille bien sûr. Mais je recherche aussi de la sérénité. Il y a cette vie trépidante, où je suis constamment à droite à gauche. Et il y a ces coins que je connais par cœur. Quand je reviens dans la région, au fur et à mesure que le train avance, que les paysages et les gares défilent, plus je me rapproche, plus je me rends compte que je m’apaise. Ce sentiment de paix me fait du bien.

Quelles sont vos adresses coup de coeur, vos incontournables ?

Le territoire est vraiment très riche. J’aime y revenir avec plus de curiosité que lorsque j’y habitais, avec des yeux nouveaux. Je redécouvre plein de choses. Le château de Miromesnil, le joli village de Varengeville, etc. Quand j’étais jeune, avec mes amis, on se retrouvait souvent à la Potinière. Ce café, cette place tranquille ombragée, c’était l’incontournable avant d’aller à la plage.

Que vous inspire ces paysages, entre terre et mer ?

Avec mes grands-parents agriculteurs, j’ai d’abord été tourné vers les terres. Aujourd’hui, c’est la mer qui m’attire. Ma prochaine étape à Dieppe serait d’ailleurs de tester la voile. Je reviens de deux semaines de navigation à Tahiti, et je n’ai pourtant jamais fait de voilier dans mon port d’attache. Je vais remédier à cela lors de ma prochaine venue.

Quels sont vos projets à venir ?

Les missions vers la lune et, fin octobre, début novembre, les tirs de répétitions avec les autres astronautes. Mon objectif est de retourner vers la lune, mais de manière plus durable. Pas juste déposer un drapeau, mais aller plus loin que cela.

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